La
Bibliothèque de L. |
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Voici donc la
Bibliothèque de L. Dans ce grand endroit du Pays, calme et abandonné (même si
quelqu'un semble toujours être derrière vous quand vous tournez la tête..),
vous trouverez tout ce qui fait vivre cet endroit. que ce soit un livre, un
film, une musique, une ambiance... |
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Il n'est jamais
aisé de faire une transition entre le comics et la prose classique...Il faut
tout d'abord en avoir la volonté et ensuite le talent. Neil Gaiman a ses deux qualités et ce sont ses lecteurs et
fans qui en sont ravis. Gaiman est un auteur à
part. Quand on énonce son nom les deux mêmes réponses sortent invariablement:
"Je l'adore" ou "Qui c'est?". Neil est sûrement
l'écrivain le plus connu dont vous n'avez jamais entendu parler. Et à
l'entendre (et de son aveu) il est très content de cette situation. American Gods est son
premier Gros roman. Près de 700 pages (traduites au Diable Vauvert) où dans un
étrange road movie, une autre Amérique est parcourue
par notre héros, Ombre. Ce pauvre garçon sort de
prison et apprend la mort de femme et son meilleur ami (et que celle-ci avait
dans sa bouche quelque chose qui appartenait à ce dernier au moment de leur
mort). Quelques temps après, il est engagé par le Voyageur qui se révèlera
être Odin exilé aux USA. Celui-ci a décidé, avec les anciens de son temps,
d'en découdre avec les nouveaux Dieux que sont Internet, les média et cie... Dévorer un livre en quatre
jours (alors qu'on est en Corse de surcroît... ) est
toujours un bon signe. Gaiman-écrivain a toujours une plume aussi fluide, un humour léger, et
toujours cette capacité d'enchanter et d'horrifier en quelques mots (le
passage sur la condition des esclaves est un "modèle du genre").
Les amateurs de mythologie seront ravis et on arrive à deviner qui peut être
plus ou moins derrière telle ou telle conspiration, pour découvrir que cela
n'était qu'un piège implicite de Gaiman. Lisez-donc ce livre, laissez-vous porter par sa
profusion, sa profondeur et ses personnages étonnants. C'est le meilleur Gaiman à ce jour et l'on sent avec ravissement qu'il a
encore une forte de marge de progression. Ce qui laisse augurer de
fabuleuses heures de lectures à venir...Dream on
comme on dit!! PS: un petit mot de la
traduction française avec son horrible couverture. Michel Pagel a quitté ses
romans pour cette traduction très honnête où seuls des défauts mineurs apparaissent
n'entravant en rien cas le plaisir de lire(le would fréquentatif qui se traduit donc par l'imparfait
est sa bête noire semble-t-il..)...C'est toujours mieux que les traductions
Robert Laffont... |
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